26 Katas Shotokan
Intérêt
Ils sont la transmission du savoir technique depuis le Maître fondateur jusqu’à nous.
Bien sur, il serait illusoire de croire que ce savoir ne s’est pas altéré au cours des transmissions successives de maîtres à élèves. Néanmoins, il est important de préserver cet outil pédagogique essentiel afin que chacun puisse découvrir, dans sa pratique, le sens qu’il entend donner à une séquence gestuelle issue d’un kata.
Ainsi le bunkaï, application du kata avec partenaire(s), est libre, pourvu qu’il s’appuie sur des techniques et des positions les plus proches possibles du kata d’origine, et qu’il soit cohérent et vraisemblable en terme d’efficacité.
Le sens du kata
Pour le néophyte, le Kata semble représenter un combat imaginaire contre plusieurs adversaires imaginaires.
Pour le spectateur, le Kata doit évoquer un combat réel contre plusieurs adversaires imaginaires.
Le pratiquant, durant l’exécution du kata, doit ressentir et exprimer un combat réel contre plusieurs adversaires réels.
1er dan : 6 katas
HEIAN 1-2-3-4-5 : période de paix au Japon ; Paix et tranquillité
TEKKI SHODAN : le cavalier de fer (1)
2ème dan : 5 katas
BASSAÏ DAÏ : traverser (ou pénétrer) la forteresse
EN-PI : l’hirondelle volante
JION : temple bouddhique = le Jion-Ji
HANGETSU : la demie lune
KANKU DAÏ : en regardant le ciel
3ème dan : 5 katas
GANKAKU : le héron sur le rocher
JITTE : les 10 mains
KANKU SHO
BASSAÏ SHO : traverser (ou pénétrer) la forteresse
TEKKI NIDAN :le cavalier de fer (2)
4ème dan : 5 katas
NI JUSHI HO : « 24 pas » (47 temps)
SOCHIN : « la force tranquille, calme » (48 temps)
JIIN : « temple de l’amour de Bouddha » (47 temps)
UNSU : « la main en nuage ; les nuages » (55 temps)
TEKKI SANDAN : cavalier de fer (3) (47 temps)
5ème dan : 5 katas
GOJUSHIHO SHO : 54 pas
CHINTE : la main rare (ou bizare
GOJUSHI HO DAÏ : 54 pas
WANKAN : nom du créateur de ce kata à Okinawa (ou la couronne du roi)
MEIKYO : polir le miroir.